je ne savais pas où le mettre... donc je le mets là :twisted: Meng : la véritable histoire
Il était une fois (eh oui, toutes les belles histoires commencent par çà), dans un coin perdu d'un pays enneigé, une petite famille paysanne qui n'avait pas beaucoup de moyen.
Le père de la famille, tous les jours sortait, bèche à la main, cultiver la terre, très peu nourricière dans ces froides régions. La mère s'occupait des deux petits chiards de la famille : Cathy et Eliane. Elle passait ses journées à aller chercher de l'eau à la rivière se trouvant à un demi-lieue de la maisonnée, faire la cuisine, avec des plats majoritairement composés de légumes, des racines et parfois un peu de viande, quand ils arrivaient à en attraper en posant des pièges et collets aux alentours de la maison.
C'était le début du printemps, ou il vaudrait mieux dire, ce qui est considéré comme printemps dans ces contrées inhospitalières. La température était juste assez élevée pour qu'on ait (c'est pas une faute d'orthographe, c'est le subjonctif présent d'avoir :lol: ) pas le besoin d'aller casser la surface de la rivière à la hachette pour récupérer un peu de monoxyde dihydrogène (pour ceux qui ne connaissent cette substance maléfique et dangereuse, je conseille http://www.dhmo.org/translations/french/ ) pour la soupe. Ce fut donc, lors d'une belle journée printanière, que la mère, Helga de son prénom, pensa fêter l'avénement de la nouvelle saison en envoyant son ainée, Eliane, aller chercher la grand-mère de la famille qui habitait à l'orée de la forêt des pins à quelques lieues de là. Eliane donc, se lava à l'eau froide qui donne la chair de poule, se chaussa de ses blanches chaussettes (un peu façon élève modèle d'une école japonaise), arrangea ses jolies couettes (ok ok ok je fantasme, mais nom de dieu c'est mon histoire ou mer... ), mit son petit bonnet en laine, ses bottes et... et... et........ bien sûr son petit chaperon rouge :twisted: (haha vous vous attendiez pas à celle là hein ?).
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Pendant ce temps là, à l'autre bout de la forêt, Kortameng, le chef des loups de la région, se réveillait fatigué et le ventre vide, dans son antre malodorant, sentant le fauve, la viande de cerf de la saison d'avant, et la sueur rance et aîgre de celui qui ne se lave les crocs qu'avec du Desperado 12 ans d'âge. Il se gratta les poils, faisant fuir les pous et autres morpions qui y avaient depuis quelques saisons élus domicile. Il huma l'air et frissonna un coup. Il avait faim, mais alors faim comme un américain obèse après deux mois de sevrage de fast-food, pour vous dire qu'il avait vraiment les crocs.
Il se leva de ce pas nonchalant qui avait depuis longtemps fait sa renommée et sortit de sa tanière.
« Qu'est ce que je vais pouvoir bouffer ce matin ? » se dit-il. Haussant les épaules il décida de faire confiance à sa chance et de la laisser le guider dans la quête de son repas.
Par le plus grand des hasards (et la volonté de l'auteur de ces lignes), il arriva au chemin qui menait de la petite maisonnée dans la prairie vers la petite hutte à l'orée de la forêt de la grand-mère. Il s'asseya là, paresseux qu'il était, et se gratta à nouveau, essayant de déloger un morpion particulièrement vicieux qui ne voulait déménager. C'est (TaTam... roulement de tambour) à ce moment qu'il vit débarquer la petite Eliane, toute de rouge et blanche vêtue, sautillant, un petit Edelweis à la main, chantonnant « j'arriveuuuu j'arriveuuuu Mamie. J'arriveuuuu j'arriveuuuu Mamie » (c'est bête comme paroles mais bon Eliane étant blonde faut pas trop lui en vouloir).
La première pensée qui traversa l'esprit du loup fut de sortir et de faire sa fête à l'apprentie Star-académicienne. Puis, il se dit, que la petite pourrait servir, étant donné son niveau intellectuel et sa jolie frimousse à d'autres jeux et qu'il pourrait d'une pierre faire deux coups, à savoir boulotter la mamie et se faire la petite, ce qui allait parfaitement bien avec sa psychologie lupine.
Il prit donc un raccourci, courut aussi vite que lui permettait ses jambes malingres et son ventre vide vers la demeure de la mamie.
Il frappa à la porte.
« Qui qu'est là ? » **voix chétive**
« Euh, la mamie, c'est ta tite chérie qui vient t'apporter de quoi becqueter pour la semaine. » **voix de Mireille Dumas**
La grand-mère qui était un petit peu sourde et avait oublié ce jour-là de mettre ses sonotones cria : « Ohhhh....Tire sur la chevillette et la bobinette cherra ».
Le loup ne se laissa pas répéter deux fois. Il ouvrit la porte, jetta un coup d'oeil à la mamie, ouvrit la gueule, et goba d'un mouvement leste et harmonieux l'ancêtre à la viande ramollie. Puis il inspecta les lieux, trouva un vieux pyjama sentant la lavande dans l'armoire, se déguisa en mamie-nova et se coucha dans le lit.
Il commençait juste à roupiller quand on frappa à la porte.
« Qui qu'est là ? »
« C'est Eli mamie. Cheuu peuux entrer ? »
« Mais oui, mais oui... Tire sur la chevillette et la bobinette cherra »
Eliane entra dans la hutte mal éclairée de la mamie. Elle regarda la forme allongée et s'approcha.
« Ma..ma...mamie.... c'est bien toi ? »
« Mais oui pucette c'est bien ta mamie là »
« Mais mamie, ta figure est ... toute ... noire »
« Oui... j'étais sortie l'autre jour sans ma crème anti-UV et j'ai pris un coup de soleil, c'est normal »
« Mais mamie tes ongles... Elles sont toutes longues »
« Oui mon ange, tu sais biens que le manicure ne passe jamais pendant l'hiver et avec mon arthrose j'ai du mal à me les limer »
« Mais mamie, tes dents.... elles ont aussi grandis on dirait »
« Mais non, mais non, c'est ce foutu dentiste qui n'a pas pris les bonnes mesures pour refaire mon dentier... tout est de sa faute. Arrête de parler... et viens te réchauffer contre ta mamie, mon amour »
Sur ces mots, Eliane inclina la tête et se déshabilla pour se fourrer à côté de la fausse mamie.
Une fois au lit, elle sentit quelque chose de... disons inhabituel, venir lui effleurer les cuisses alors que le loup-lubrique commençait à l'enlacer dans son étreinte.
« Mais, mais, mamie, c'est quoi que je sens là sous la couette ? »
« Ne t'inquiètes point mon amore, ce n'est que la canne ta grande-mama, je la garde au lit... on ne sait jamais » **voix de Rocco Siffredi**
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Sans entrer dans les détails que je laisse à chacun et chacune d'imaginer, on peut résumer, qu'Eliane rentra fille et sortit femme et qui de plus femme enceinte de la demeure de sa grand-mère.
Neuf mois passèrent et Eliane donna naissance à un petit être, vachement moche, tout poilu, que la famille Ingalls d'un commun accord, et en l'honneur de son lupin de père appellèrent..... MENG
(to be continued)